L’abeille est un être d'une importance fondamentale pour la nature et
l’homme. Elle est responsable d’environ 80% de la pollinisation des
plantes.
Vous connaissez surement l’avertissement qu’on attribue à Einstein
et que Rudolf Steiner avait déjà fait un demi-siècle plus tôt: « Si un
jour les abeilles disparaissaient, l’humanité serait amenée à
disparaître au bout de quatre ans ».
Sans abeille, la baisse de rendement des cultures est colossale, voir à
ce sujet la situation actuelle aux Etats-Unis.
Il ne faut
pas considérer l’abeille uniquement dans sa fonction de productrice de
miel, car son rôle dans l’équilibre de la nature est primordial, comme
par les quantité infime de venin qu'elle dépose sur les plantes.
Elle est le complément indispensable
de toute agriculture et contribue, par les levures qu'elle transporte
sur les fleurs au cours du butinage, à la bonne santé du cheptel.
L’abeille
est également un « bio indicateur » très sensible, et la situation
actuelle est catastrophique.
Vers un monde sans abeilles ? Notre époque assiste à l'inquiétant
déclin des abeilles.
Henri Clément, président de l'Union nationale
de l'apiculture française (UNAF), nous en énumère les causes...
Cette
situation contemporaine peut être comprise par une
lecture approfondie du cycle de
8 conférences donné par R. Steiner en 1923, intitulé « Abeille, guêpe
et fourmis » :
« Lorsque Rudolf Steiner était à Bâle, il répondait
volontiers aux ouvriers qui construisaient le Goetheanum. L’élevage des
abeilles et la production de miel étaient à cette époque en plein essor.
C’est ainsi que naquit ces fameux entretiens sur les abeilles. Il ne
s’agit pas d’un court théorique, mais de conversations spontanées au
court desquelles Steiner aborda des questions aussi variées que l’effet
produit par l’abeille sur la fleur, le rôle des venins – notamment de
l’acide formique qui permet à la terre de résister aux forces de
décomposition – ou l’importance du miel dans la nourriture humaine.
Steiner prévoyait que l’élevage intensif des abeilles
mettrait leur vie en péril dans le siècle à venir. 80 ans plus tard,
alors que nous sommes confronté à une mort massive des abeilles, ces
idées s’avèrent d’une étonnante actualité. »
Des règles spécifiques peuvent être
précisées pour l'élevage des abeilles en biodynamie:
La création,
dans la mesure du possible, d'un environnement sain exempt de pesticides
et autres produits de synthèses, doté d’une grande variété florale avec
de nombreuses plantes mellifères;
La pulvérisation des préparations
biodynamiques dans l'environnement des ruches pour augmenter la qualité
du nectar et du pollen des plantes;
L'essaimage naturel doit être la règle pour
la reproduction des colonies. L'essaimage permet aux colonies de
régénérer et d'adapter leur système immunitaire selon l'évolution de
l'environnement. L'essaimage correspond à la reproduction par la graine
chez les plantes. Ce processus permet à l'organisme de passer par une
phase de chaotisation indispensable pour sa régénération. La dissolution
de la structure protéinique de la gaine avant sa germination, permet à
l'organisme de se "débarrasser" de son ancienne forme et d'être pénétré
par de nouvelles forces structurantes. La Nature nous montre précisément
ce processus mystérieux en nous offrant une image évidente et extrême :
la chenille se chaotise et se dissout totalement dans son état de
chrysalide, elle peut alors intégrer de nouvelle forces structurantes et
devenir papillon;
Laisser les abeilles exercer leur fonction
cirière;
Tenir
compte de l’influence des rythmes cosmiques dans l’activité apicole,
car l’abeille est totalement dépendante de ceux-ci: si nous
intervenons dans une ruche suivant certaine configuration
astronomique, nous pouvons affaiblir ou renforcer celle-ci;
Recourir à
la méthode d’incinération pour lutter contre les parasites comme le
varoa. Cette méthode d’incinération, lors de certaines configurations
cosmiques, permet d’atténuer fortement les forces de reproductions des
parasites incinérés. Cette méthode ne doit être utilisée que pour nous
laisser un temps de répit afin de trouver les véritables causes du
problème actuel. (De ce point de vue, que penser des incinérations
massives de ruches pour de simple aspects économiques, lors de
certaines transhumances aux USA. L’incinération des abeilles peut être
extrêmement nuisible à son espèce).
Ne
pas utiliser de molécules de synthèse pour le "traitement" des
abeilles, mais utiliser des principes actifs d’origine naturelle (se
renseigner auprès des fournisseurs).
Par précaution, ne
pas s’approcher des ruches avec un téléphone portable;
Apiculture - L'essaimage :
multiplication naturelle des essaims
Avec Thierry Bordage
Les 30 et 31 mai, ferme de Baume Rousse, 26400 Cobonne. Programme et
bulletin d'inscription ci-joint